Elles ont toutes leur petit nom. Il y a la
fontaine du Prieuré, celle du Point du jour, celle de la Samaritaine,
celle du Houchot, celle de la Tuilerie… Surnommé « Le village aux mille
fontaines », la commune de Lay-Saint-Christophe, dans le bassin de
Pompey, est construite sur un coteau au pied duquel coule l’Amezule.
Ici, l’eau y est omniprésente et a favorisé la création de 19 lavoirs et
fontaines, du XVIIIe siècle à nos jours. Cette particularité a incité
l’office de tourisme du Bassin de Pompey à créer il y a quelques années un circuit touristique
permettant d’admirer une douzaine de fontaines ainsi que des édifices
Renaissance et Art Nouveau présents à Lay-Saint-Christophe.
9 04 2021
Un circuit touristique proposé par l’office de tourisme du Bassin de
Pompey permet de découvrir les édifices du « Village aux mille
fontaines ». Photo ER
La mairie occupe une ancienne résidence bourgeoise du 19° siècle. A
l’étage de ce bâtiment classique, on peut admirer un décor panoramique
sur papier peint, sur deux murs face à face et en quatre parties. Il
s’agit d’une représentation des voyages de l’explorateur britannique
James Cook. Ce papier peint avait été installé dans cette demeure au
tout début du 19°. Il est bien conservé, les couleurs tiennent bon. On
doit cette oeuvre au manufacturier Joseph Dufour, qui avait une
excellente réputation dans ce type de création.
Autre élément patrimonial intéressant : l’ancien presbytère, classé Monument Historique. Il date du 16° siècle.
Les lavoirs et les fontaines sont nombreux à Lay-Saint-Christophe. On en a compté 19.
Le musée de la commune présente la vie rurale d’autrefois, grâce aux dons des habitants de la région.
Le Vosgien Louis Guingot (1864-1948) est membre du comité directeur
de l’Ecole de Nancy. Peintre, décorateur, il est l’inventeur et le
créateur de la tenue « léopard » en 1914.
Après la Grande Guerre
il refuse que son fils Henri, né en 1897, épouse Mercédès Stouls,
institutrice à Custines (Meurthe-et-Moselle), où ils habitent. Louis
Guingot met à la porte Henri. Ils ne se reverront plus. Le mariage a
lieu. Henri est embauché par Eugène Corbin, directeur des Magasins
Réunis. Pour le 20e anniversaire de 1914, Henri donne une conférence sur
le camouflage. Il attribue l’invention à… Corbin. Faut bien « tuer le
père ». Toute la presse régionale reprend les propos du fils. L’année
suivante, après un article de L’Est Républicain, Louis Guingot
écrit quatre pages au directeur du quotidien, le 7 août 1935 : « Cet
article est tout ce qu’il y a de plus inexact. 1- Guirand de Scevole
n’est pas l’inventeur du Camouflage. 2- Emile Friant n’a jamais fait de
Camouflage ». Et Louis Guingot en donne ls preuves. La veste « Léopard »
a été réalisée et conçue rue d’Auxonne à Nancy. Le tissus et la façon
avaient été offertes par Corbin, mobilisé à Toul. Corbin a présenté les
toiles bariolées suivantes au colonel Fetter, à Toul. Devenu trop petit,
l’atelier de la rue d’Auxonne est transporté quai Claude le Lorrain
(entreprise Levy), rue Français puis sur les hauteurs de Gentilly
(bâtiment prêté par le m :aire Gustave Simon). Guingot s’engage pour la
durée de la guerre. A Toul il demande une équipe de camoufleurs au
colonel Fetter. Ils seront cinq : Corbin, Ronsin, H. Royer, Guirand de
Scevola et Guingot. C’est Guirand de Scevola qui va les commander (Louis
Guingot n’a pas l’âme d’un chef) mais « il n’a rien inventé et n’est
l’inventeur de rien (…). Friant n’a jamais fait de Camouflage ». En
revanche Corbin, en commerçant avisé, fournit automobile, essence, local
(3, rue Chanzy à Toul) et repas à toute l’équipe. Il vend la toile à
peinturlurer à l’Armée. Il est l’intermédiaire entre les autorités
militaires et « Guingot de l’équipe » (dessiné par Guirand de Scevola le
6 novembre 1914). La lettre-mise au point de 1935 signée Guingot se
termine par cette phrase : « Cette affaire de Camouflage sans Corbin
n’aurait pas existé ».
Guingot avait « un modèle déposé pour la
fabrication des toiles peintes pour le Camouflage (…) reconnu valable
par l’office national de publicité ». Il en est « le seul propriétaire
». Il possédait un caméléon (qu’il fit empailler) dans son atelier de la
rue d’Auxonne. D’où d’abord le nom de « veste caméléon » et l’emblème
des camoufleurs.
Bref, toute cette histoire de veste « léopard »
et de camouflage est partie d’une idée de Louis Guingot qui a pris forme
à Nancy il y a un siècle. Tout le reste est littérature. Marcel CORDIER
C'est en octobre 1900, que commencèrent, sous la
direction des architectes nancéiens Genay et Weissemburger, les travaux. L'emplacement choisi était
situé à 7 km de Nancy, sur le territoire de ce qui
était alors la commune de Lay-Saint-Christophe.
L'initiative de cette opération était due à un Professeur de la Faculté de
Médecine de Nancy, Paul Spillmann, qui, pour trouver
les ressources nécessaires au financement de son projet, avait fondé une
association à buts philanthropiques : l' Œuvre
Lorraine d'Assistance aux Tuberculeux.
Francette
Vernillat (de son vrai nom France Benitte) naît le 16 avril 1937 d'une
mère harpiste, musicologue et future directrice de production (France Vernillat) et
d'un père médecin des armées. Encouragée par ses parents, la petite
Francette brûle les planches dès l'âge de sept ans. En véritable enfant
de la balle, elle touche à plusieurs aspects de la comédie: cinéma (Monsieur Vincent de Maurice Cloche, qui reçoit un Oscar d'honneur ou Thérèse Raquin de Marcel Carné), théâtre (deux ans au Théâtre de l'Odéon (Louison dans Le Malade Imaginaire, etc.) et des grandes créations dans des théâtres privés, comme Les Sorcières de Salem avec Yves Montand), radio
(participation au Club d'essai de la R.T.F., des dizaines
d'enregistrements de pièces radiophoniques où elle côtoie Pierre
Brasseur, Marcel Aymé, etc.) et doublage (Autant en emporte le vent et Bambi àla Libération)... En 1955, à
18 ans, Francette met au monde son fils aîné, Vincent, et aura dans les
années qui suivent neuf autres enfants. Pendant cette période, sa
carrière artistique est en pointillés, même si elle participe
occasionnellement à des doublages et à des tournées théâtrales. A la
mort de son mari en 1980, ses amis du doublage la soutiennent, et font
appel à son talent. Elle devient l'une des voix de petits garçons les
plus célèbres dans les années 80, notamment dans les dessins animés
doublés à la SOFI: Bouba le petit ourson (Bouba), Tom Sawyer (Tom Sawyer), Petit Boy (Clémentine), etc. Au début
des années 2000, elle est heureuse d'avoir l'opportunité de doubler
enfin un rôle important correspondant à son âge, la mère de Tony Soprano
dans la série Les Soprano, mais quelques années après elle s'éloigne définitivement des plateaux de doublage.
Aquarelle Guy PETITFILS Bouquet de Fleurs 27 / 21 cm
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AQUARELLE
NON SIGNÉE ------------------- GRAVURES
GRAVURE
------------------------------------------------- AU MUSEE DE LAY SAINT CHRISTOPHE
Le tableau trouvera très prochainement sa place dans le musée.
Le tableau trouvera très prochainement sa place dans le musée.
Claude Thomas, maire d’Eulmont, et sa sœur Floryse,
ont offert au musée un tableau de Guy Petitfils, qu’ils ont « toujours
vu dans la maison de leurs parents ». Sans doute un cadeau du peintre à
leur père, plâtrier, qui a œuvré dans sa maison, la villa Jeanne d’Arc,
sise à l’entrée du village en venant de Bouxières, acquise en viager à
Emile Wirtz, autre artiste layen.
La remise du tableau s’est
effectuée vendredi dans le bureau du maire, Patrick Médart, en présence
d’Anne-Marie Arnould, conservatrice du musée, qui a rappelé qui était
Guy Petitfils, un artiste aux multiples talents, formé à l’école Boulle à
Paris. Un colosse truculent, bon vivant, qui a souvent peint la
campagne lorraine (voire locale). Le tableau, aux formes bizarroïdes (ni
trapèze, ni rectangle), dépeint une nature curieuse : arbres, feuilles,
oiseaux divers et variés… Il sera accroché en bonne place
prochainement.
Coïncidence : le 28 octobre est la date
anniversaire de l’artiste (décédé accidentellement en 1989 sur les
routes de Lozère). Il aurait eu 89 ans.