La Samaritaine
La Façade
A Lay-Saint-Christophe, la Samaritaine accueille sur un demi-hectare des répliques de jardin s Renaissance.La Samaritaine, superbe maison Renaissance construite en 1592, a su avantageusement tirer profit des sources qui alimentent le village. Une fois le porche de pierre franchi, l’imposant bassin surmonté d’une fontaine d’époque, trônant au centre d’une cour ombragée, accueille les visiteurs. Un avant-goût du jardin qui s’inscrit, lui aussi, dans la tradition renaissance, conformément au souhait des propriétaires.
Ce couple de passionnés a investi son temps et son énergie sur 5.000 m2 de terrain, une fois la retraite venue. Et parce que le goût du beau et de la perfection se partage, il ouvre sa demeure le week-end venu, accompagne chacun des visiteurs pour une visite d’une heure.
Une heure d’ailleurs, c’est bien peu, eu égard à la richesse du jardin. Le maître des lieux a imaginé cet environnement grandiose en couchant ses projets sur un cahier d’écolier. « Je me suis un peu documenté. Je voulais retrouver l’esprit Renaissance » ;
La topographie du terrain, légèrement pentu, a conduit le maître d’ouvrage à imaginer une succession de terrasses à thème, communiquant les unes aux autres au moyen de portes végétales : tonnelles, charmilles, résineux…
Le règne des vivacesLa première d’entre elles, s’étale autour d’un bassin de deux mètres de profondeur transformé en piscine. C’est le règne des vivaces, savamment entretenues par le couple dans un véritable esprit de collectionneur. « Nous recherchons les plantes rares et nous rendons souvent en Belgique où les foires et les pépiniéristes sont bien achalandés ».
Au milieu des cosmos, hydrangéas, pivoines, chardons bleus, les rosiers poussent aussi en harmonie. « Les teintes sont douces et reposantes. C’est un choix ».
Pour mener à bien et autre et imposant chantier, autrement dit la deuxième terrasse, les propriétaires ont sacrifié ce qui constituait il y a peu encore un terrain de foot improvisé pour les petits enfants. Depuis quelques années s’étirent maintenant des rangées de buis, qui forment une broderie à même le sol tout en douceur et en courbes. Une collection d’hydrangéas et de pivoines, une trentaine de variétés environs, apporte une touche de couleur durable, et invite à découvrir la troisième terrasse, toujours en chantier.
Jardin clos et dédaleElle comprendra à terme, même si les fondements végétaux sont déjà bien définis un jardin clos à la mode du 17e, des taupières, un dédale débouchant sur un cadran solaire d’époque.
Enfin la dernière étape de ce délicieux voyage conduit le visiteur vers un jardin zen décliné en une gamme de verts du plus tendre au plus dense, puis vers un lieu à l’anglaise. Un endroit qui rompt singulièrement avec la symétrie ambiante. Rosiers botaniques, buis, arbres rares du Japon, de Chine, d’Amérique du Nord… le voyage semble sans fin.
La Samaritaine, 27 rue de l’armée Patton à Lay-Saint-Christophe. Ouverture samedi et dimanche à partir de 14 h 30, puis Visite chaque heure. Tel : 06.03.28.12.98
Des origines bibliques
La bâtisse doit son nom à l’imposante fontaine en pierre, représentant la scène biblique de la Samaritaine donnant à boire au Christ. Alors qu’il se reposait aux abords d’un puits, Jésus demanda de l’eau à la Samaritaine en lui affirmant que l’eau qu’elle puisait n’étanchait pas la soif mais que l’eau vive tirée du puits deviendrait jaillissante et que quiconque en boirait n’aurait plus jamais soif.
Cet épisode célèbre apparaît à de nombreuses reprises dans les vitraux, les peintures, les sculptures et orne symboliquement de nombreuses fontaines. Le nom de Samaritaine a parfois été conservé, malgré la disparition des statues qui ornaient les lieux. Il en va ainsi du célèbre magasin, La Samaritaine à Paris ou du plan d’eau de Buzancy.
Frédérique BRACONNOT
A Lay-Saint-Christophe, la Samaritaine accueille sur un demi-hectare des répliques de jardin s Renaissance.La Samaritaine, superbe maison Renaissance construite en 1592, a su avantageusement tirer profit des sources qui alimentent le village. Une fois le porche de pierre franchi, l’imposant bassin surmonté d’une fontaine d’époque, trônant au centre d’une cour ombragée, accueille les visiteurs. Un avant-goût du jardin qui s’inscrit, lui aussi, dans la tradition renaissance, conformément au souhait des propriétaires.
Ce couple de passionnés a investi son temps et son énergie sur 5.000 m2 de terrain, une fois la retraite venue. Et parce que le goût du beau et de la perfection se partage, il ouvre sa demeure le week-end venu, accompagne chacun des visiteurs pour une visite d’une heure.
Une heure d’ailleurs, c’est bien peu, eu égard à la richesse du jardin. Le maître des lieux a imaginé cet environnement grandiose en couchant ses projets sur un cahier d’écolier. « Je me suis un peu documenté. Je voulais retrouver l’esprit Renaissance » ;
La topographie du terrain, légèrement pentu, a conduit le maître d’ouvrage à imaginer une succession de terrasses à thème, communiquant les unes aux autres au moyen de portes végétales : tonnelles, charmilles, résineux…
Le règne des vivacesLa première d’entre elles, s’étale autour d’un bassin de deux mètres de profondeur transformé en piscine. C’est le règne des vivaces, savamment entretenues par le couple dans un véritable esprit de collectionneur. « Nous recherchons les plantes rares et nous rendons souvent en Belgique où les foires et les pépiniéristes sont bien achalandés ».
Au milieu des cosmos, hydrangéas, pivoines, chardons bleus, les rosiers poussent aussi en harmonie. « Les teintes sont douces et reposantes. C’est un choix ».
Pour mener à bien et autre et imposant chantier, autrement dit la deuxième terrasse, les propriétaires ont sacrifié ce qui constituait il y a peu encore un terrain de foot improvisé pour les petits enfants. Depuis quelques années s’étirent maintenant des rangées de buis, qui forment une broderie à même le sol tout en douceur et en courbes. Une collection d’hydrangéas et de pivoines, une trentaine de variétés environs, apporte une touche de couleur durable, et invite à découvrir la troisième terrasse, toujours en chantier.
Jardin clos et dédaleElle comprendra à terme, même si les fondements végétaux sont déjà bien définis un jardin clos à la mode du 17e, des taupières, un dédale débouchant sur un cadran solaire d’époque.
Enfin la dernière étape de ce délicieux voyage conduit le visiteur vers un jardin zen décliné en une gamme de verts du plus tendre au plus dense, puis vers un lieu à l’anglaise. Un endroit qui rompt singulièrement avec la symétrie ambiante. Rosiers botaniques, buis, arbres rares du Japon, de Chine, d’Amérique du Nord… le voyage semble sans fin.
La Samaritaine, 27 rue de l’armée Patton à Lay-Saint-Christophe. Ouverture samedi et dimanche à partir de 14 h 30, puis Visite chaque heure. Tel : 06.03.28.12.98
Des origines bibliques
La bâtisse doit son nom à l’imposante fontaine en pierre, représentant la scène biblique de la Samaritaine donnant à boire au Christ. Alors qu’il se reposait aux abords d’un puits, Jésus demanda de l’eau à la Samaritaine en lui affirmant que l’eau qu’elle puisait n’étanchait pas la soif mais que l’eau vive tirée du puits deviendrait jaillissante et que quiconque en boirait n’aurait plus jamais soif.
Cet épisode célèbre apparaît à de nombreuses reprises dans les vitraux, les peintures, les sculptures et orne symboliquement de nombreuses fontaines. Le nom de Samaritaine a parfois été conservé, malgré la disparition des statues qui ornaient les lieux. Il en va ainsi du célèbre magasin, La Samaritaine à Paris ou du plan d’eau de Buzancy.
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