le 23 9 2017
Lay-saint-Christophe -
Patrimoine Pour la sauvegarde de la chapelle
L’hôpital de
Pompey-Lay-Saint-Christophe, actuel propriétaire de l’édifice et des
terres qui l’entourent, avait accepté de la vendre à l’ancienne
municipalité pour la somme symbolique de 350 €. La proposition
comprenait, en outre, un bout de terrain et l’accès jusqu’à un chemin
communal. Avant toute restauration, évaluée entre 40.000 et 50.000 €,
l’acquisition permettrait au moins de la protéger des coups de sabots
des bovins. Rappelons que cette chapelle votive, édifiée au début du XIX
e
siècle, sans doute pour fêter les vendanges, a été léguée à la commune,
en 1847, avec les 3 hectares de terres l’entourant par le baron
Baudinet de Courcelles. L’ensemble a, par la suite, été cédé à l’hôpital
qui loue les terres à Jean-Paul Bastien, agriculteur. Alors qu’il était
adjoint à l’urbanisme (entre 2008 et 2014), l’architecte Jean-Luc André
avait sensibilisé l’équipe municipale, l’Architecte des Bâtiments de
France et la Fondation du Patrimoine à l’état de péril de cet élément du
patrimoine local.
Un patrimoine exceptionnel
Or, c’est bien là le problème.
Lay-Saint-Christophe est une petite commune dotée d’un exceptionnel
ensemble patrimonial comptant plusieurs bâtiments classés ou inscrits à
l’Inventaire des Monuments historiques : l’ancien presbytère, la
Samaritaine (propriété privée) ; le Prieuré Saint-Arnou, l’église avec
son clocher médiéval. Mais Lay-Saint-Christophe compte aussi 19
fontaines publiques et presque autant de fontaines privées. La
communauté de communes du bassin de Pompey a choisi de valoriser cet
élément porteur d’un attrait touristique évident et a décidé de
restaurer trois fontaines par an. Sans être opposée à la restauration du
temple néoclassique, l’actuelle municipalité ne la compte pas dans ses
priorités.
Colonnes fissurées
Mais elle court le risque que le jour où
le dossier viendra sur le tapis, l’édifice ne se soit déjà écroulé. Les
colonnes sont fissurées et la toiture est en piteux état. C’est
pourquoi, plusieurs amoureux locaux du patrimoine ont pris leur bâton de
pèlerin, regroupés au sein de l’association culturelle Lo Scuron
(L’écureuil en patois lorrain)- Dom Calmet, pour alerter sur la
situation et présenter un projet de restauration et d’animation du site,
à partir d’un chemin d’accès paysager. Au sein du comité figurent
Christian Chartier (président), Jean-Luc André, Jean-François
Benjamoile, Philippe Césari et Jean-Luc Chevry. Ils ont la foi et
l’énergie des bâtisseurs.
Didier HEMARDINQUER
Carte postale de la chapelle
vers 1900
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