samedi, avril 30, 2016

. La bataille du Grand Couronné (4 - 13 septembre 1914) 6.3. Lay-Saint-Christophe

 

 

 


         . La bataille du Grand Couronné (4 - 13 septembre 1914) 6.3. Lay-Saint-Christophe carrefour de la souffrance Le rapport de l'instituteur Lebel, de Lay-Saint-Christophe, montre la même précision que son homologue de Mazerulles mais sous un angle différent. En effet, le village est à mi-chemin entre Nancy et le plateau d'Amance où se déroulent les combats, ce qui en fait le nœud naturel par où transitent les victimes civiles et militaires. Ce sont celles-là même qui fourniront la matière à ce mémoire d'arrière-ligne. La bataille est perçue d'abord par le bruit de la canonnade dont le crescendo épouse fidèlement la chronologie des combats et annonce les flux de victimes. Les premières sont les civils chassés de leurs villages par les bombardements et saisis de panique face à la puissance destructrice des canons allemands. Parallèlement, l'arrivée des soldats blessés est l'occasion d'une description critique : les autorités militaires ont certes mis en place la chaîne médicale en appui sur la réquisition des établissements scolaires comme hôpitaux mais se sont montrées incapables d'anticiper un afflux aussi considérable de blessés. Au final, ce sont les civils de la commune et les supplétifs de la Croix-Rouge qui permettent les premiers soins à l'ensemble des blessés avant leur évacuation sur les hôpitaux de Nancy. De même, c'est la population locale qui accompagne la détresse des réfugiés. Quant au transfert des hommes tombés au combat, aucune mention par l'instituteur… pour cause, l'intensité et l'incertitude de la bataille empêchent toute relève des corps. Accéder aux fiches pédagogiques

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